Chapitre 4: Dans le brouillard

M'adressant à mes frères ...

Ils ne sont pas très loquaces !

Puis aux représenatnts du Peuple Eglise ...

Il y a peut-être quelque chose que nous pouvons faire pour vous ... pour réparer !

(tres peu loquace... )

Le jeune homme a terre pleure toujours, appelant sa mere.
Les deux autres sont livides, devant eux leur famille, leur clan, leur avenir et leur passe qui n'est plus.

Le plus age s'exprime alors, "Un esprit hante ce lieu, nos morts ne peuvent reposer ici, vous aiderez-nous en leur offrant un bucher funeraire?"

"Quant aux responsables, nous n'aurons point de repos tant que nous ne saurons qui ils sont et alors ils payeront, oh oui, ils payeront."

"Tout cela est sans aucun doute lie au Phenix, il ne nous aurait pas demande de nous installer a Masevaux sans avoir un plan precis."

Je réponds, froid :

"Ne nous montons pas la tête : je doute qu'il ai prévu un tel carnage."

Puis je me tourne pour englober les endroits sombres de la chapelle :
" Effectivement il y a quelque chose à l'oeuvre ici, mais je ne saurais dire quoi..."

Regardant le plus âgé intensément :

Vous pouvez compter sur notre aide … nous vous aiderons pour le bucher.
Cet esprit dont vous avez parlé … vous pouvez le localiser ou définir ce qu’il est exactement avec votre magie …

"Notre Ancien aurait sans doute pu exorciser ce lieu saint, cela est hors de portee de mes maigres capacites.

Plus tard, je previendrai une autre caravane, mais peut-etre serait-il plus sain de tout bruler.

Je vais chercher de l'essence."


Sur ces mots, alors que les manifestations de l'esprit semble s'epuiser, le gitan abandonne son fils en pleurs et se part chercher un bidon d'essence.

Je regarde cet humain qui pathétiquement s’effondre devant mes yeux. J’ai du mal à comprendre …
De façon inattendue, des souvenirs remontent à la surface de ma mémoire et je me remémore combien il m’avait été pénible de perdre des frères et sœur en combat ou au cours de mes multiples pérégrinations …

Heu ? Silias ! Tu ne pourrais pas lui remonter le moral avec un petit « Envoyée de Ka-ïa » …
Je le ferais bien moi-même mais les sorts de Terre, ce n’est pas ma tasse de thé !

Sur cet entrefait, un peu penaud de mon apitoiement, je vais chercher une pelle dans la voiture pour rassembler les morceaux de corps qui, éparpillés au cours du combat sont un peu trop éloigné du futur brasier.

Shivetya ! Je pense qu’il serait plutôt à propos de préparer notre sortie ! Les autorités ne vont pas manquer d’arriver avec un aussi voyant brasier allumé à l’essence. Surtout que les fenêtres doivent être plein d’autochtones nous épiant et ce remue-ménage ne manquera pas d’attirer une fois de plus l’attention.

A Béloïs : Il faut parfois laisser la souffrance aller librement, sans chercher à la contraindre. De toutes manières, je ne dispose pas de ce genre de choses, et même si c'était le cas, à la fin de son effet, il ressentirait encore cette tristesse. Il faut le laisser faire son deuil.

Je me penche vers le jeune Bohémien.

Je suis vraiment désolé de ce qui s'est passé. Sachez que nous compatissons à cette douleur, même si elle nous reste passablement étrangère.

Puis je me redresse et me tourne vers Shivetya.

Béloïs à raison, il va falloir sortir d'ici. L'un de tes Effets-Dragon pourrait-il nous aider à le faire discrètement ?

Note: la chapelle est a l'ecart des habitations, il est assez facile avec la brume epaisse existante de rester discret.

Silias, tu as l’air de comprendre beaucoup mieux que moi les sentiments humains ! Je suppose que tu as raison !
En fait, ce n’est pas tant de vouloir l’aider que de cesser cette scène qui me dérange fortement ! Une sorte de duel intérieur entre la sensiblerie de mon simulacre et la pitié voire le dégoût que m’inspire ce mièvre et inutile spectacle reflétant une fois de plus la faiblesse humaine ! Mais je dois dire, qu’une partie de moi comprend !
Cela me semble impossible … et pourtant …

J’espère que ce n’est pas Aleksandra qui déteint sur moi … il va falloir que je surveille ça … au pire, je changerais de corps !

Revenant avec une pelle, je m’active près de ces corps éparpillés. Cela me rappelle les batailles gagnées et perdues aux côtés d’Ikara … Je me rappelle qu’une armée de serviteurs faisait le ménage derrière nous … Ils les brûlaient aussi … finalement, les époques n’ont pas vraiment changées !
Je me rappelle avoir entendu parler de la grande peste qui avait ravagé les campagnes après qu’une bataille ait laissé derrière elle, ces corps pourrir au soleil faisant le régal des chacals et des vautours. Aucun fellah ne voulait passer par cette plaine ! Elle était maudite ! Pour eux, les esprits de ces corps laissés à l’abandon n’avaient pu trouver le repos mérité ! Ici, c’est peut-être le cas !

Je vais jusqu'au seuil.

Regardant dehors je marmonne : " Pas besoin maintenant... Dehors personne ne se rendra compte de nos allées et venues avant un moment. "

Mais je reviens vers l'entrée de la crypte et je lache à voix plus forte : " Mais ... Hmm d'apres ce que sait mon simulacre les gens d'armes en arrivant risquent de trouver les cadavres et les dégager. La rumeur risque de se répandre, je ne sais pas si on a besoin de cette réputation. J'essaierai de camoufler la crypte une fois que vous y aurez mis le combustible. "

[ Est ce que c'est possible , avec "Les princes du labyrinthe éclairé par une torche" ? Dissimulé l'entrée de la crypte en fait ? Je ne sais plus exactement quel jour de la semaine on est, mais a priori ça pourrait durer plus d'un jour ou deux. Si ce serait possible , je comence à m'installer à l'écart pour les invoquer, ayant repréciser :
" N'oubliez pas de me prévenir une fois que vous etes prêt avant de mettre le feu." ]

L'invocation de Shivetya, effecue sur le parvis de la chapelle pour eviter les desagrements causes par l'esprit hantant le batiment s'effectue sans mal. Les creatures rempliront leur contrat pendant deux jours.

Le bohemien asperge les corps d'essence, de longs sanglots etouffes secoue son corps. Quelques bancs fourniront un peu de combustible.

Une allumette craque, le charnier devient brasier funeraire, les bohemiens prient pour leurs defunts.

Un peu plus tard, alors que la ceremonie se termine un chant d'oiseau brise le silence, et le brouillard semble se disperser laissant apparaitre le soleil.

Un dernier claquement de la porte de la chapelle.

Une lourde fumee noire s'echappe dans les airs.

Heu ... bon ... je serais d'avis de ne pas moisir ici !

Je m'approche de celui qui a pris les opérations en main

Peut-on faire quelque chose d'autre pour vous et votre Peuple ?
Dans tous les cas, vous ne devriez pas rester ici.

"Je crois que vous avez raison, nous ne pouvons a trois et avec un blesse decouvrir ce qu'il en est. Il nous faut d'abord panser nos blessures."

"Si vous restez a Masevaux et si comme vous le semblez vous ignorez tout de cette affaire, tenez-nous au courant de vos eventuelles decouvertes, nous vous en seront redevables."

Regardant la brume qui disparait, avant de reprendre la route: "L'esprit des notres ete emprisonne, le voila libre de rejoindre les Ethers."

On peut vous joindre par quels moyens ? A quel endroit ?

Je leurs communique mon numéro de portable ainsi qu'un code d'urgence au cas où ils doivent nous appeller sans pour cela attirer l'attention de ceux qui pourraient les épier ou voler mon portable.
Ce code est un message qui peut être écrit en SMS ou audible.
En fait, ils doivent juste commencer leur message par mon prénom "Aleksandra" en cas d'urgence. Dans le cas contraire, ils n'ont juste qu'à délivrer leur message.
Je leurs explique où en sont nos recherches et m'apprète à les quitter avec mes frères.

Alors que les bohémiens s'apprêtent à partir je montre leur blessé et lance :
" Vous devriez trouver un hôpital pour cet homme. Aucune blessure ne gagne à être laissée non-soignée..."

Puis je me détourne et ajoute par dessus mon épaule : " Bonne route. "

Et je rattrape mes frères Néphilim.