La stase.
Eternite et instant.
Chaleur glaciale et froid brulant.
Et ces images, sans cesse.
Les bruits des helices et du vent dans la carlingue resonnent dans ma tete.
Face a moi, mes freres, leurs visages eclaires parfois par les lumieres fugituves des eclats des projecteurs de DCA lorque notre vol nous rapproche trop d'une position allemande.
La porte est ouverte, le vide devant moi. La lumiere passe du rouge au vert. Go, go, go.
La corolle du parachute s'ouvre au-dessus de moi, le silhouette sombre du Dakota s'eloigne sous les etoiles. Je descends vers les champs, flottant sur les nuages, accompagne par mes freres de toujours.
To be continued (pas de jeu dans ce fil).